Suite à l'événement Ère urbaine réunissant le travail des équipes de l'atelier Praxis III du programme de baccalauréat en urbanisme de l'UQAM, j'aimerais souligner au nom du jury (Michel Rochefort, Alain Caron, Mikael St-Pierre et François Racine) les équipes lauréates des meilleurs kiosques de l'édition 2023-24 du Praxis III:
Équipe Magog
Lorry Bisson, Jérémie Vincent-Rochette, Charles Frenette-Cyr, Meliane Massé, Maxime Setlakwe, Juliette Grainger
François Racine, Ph.D., architecte+urbaniste, professeur-chercheur Département d'études urbaines et touristiques Écoles des sciences de la gestion | Université du Québec à Montréal
Femmes en gestion, femmes d'ambition : retour sur la Grande Conférence ESG UQAM
Femmes en gestion, femmes d’ambition : retour sur la Grande Conférence ESG UQAM
Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, l’ESG UQAM a organisé une grande conférence portant sur le leadership féminin. Nous avons reçu Eve Pare, Directrice générale de l’ADISQ, et Emmanuelle Legault, Présidente-directrice générale du Palais des congrès de Montréal.
Le 8 mars 2024, l’ESG UQAM a organisé une conférence sur le thème « Femmes en gestion, femmes d’ambition » dans le cadre de la Journée international des droits des femmes. Nous avons eu le privilège d’accueillir Eve Paré, Directrice générale de l’ADISQ, et Emmanuelle Legault, Présidente-directrice générale du Palais des congrès de Montréal, pour une conférence sur le leadership féminin. La conférence était animée par Sylvie Paré, professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM. Cet événement a mis en lumière les parcours et les ambitions de ces femmes d’exception.
Les intervenantes ont partagé leurs chemins professionnels respectifs, depuis leurs débuts jusqu’à l’atteinte de postes de haute direction. Elles ont révélé les défis surmontés et les succès obtenus, soulignant l’impact déterminant de leur formation académique. Eve Paré a évoqué comment son parcours l’a armé pour diriger avec succès l’ADISQ, tandis qu’Emmanuelle Legault a illustré la manière dont son éducation a façonné sa vision stratégique au Palais des congrès de Montréal.
Abordant les obstacles rencontrés par les femmes dans leurs secteurs, les intervenantes ont offert une perspective réfléchie sur le concept du plafond de verre, questionnant sa pertinence actuelle et partageant leurs stratégies pour promouvoir une culture d’égalité et de collaboration au sein de leurs organisations. Elles ont également exposé leurs visions à long terme pour leurs entreprises, évoquant des projets d’expansion et des améliorations significatives dans leurs domaines d’expertise.
Organisé avec le soutien de l’AQFORTH, de Finance Montréal, du Centre d’entrepreneuriat ESG UQAM, et de l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion (AéESG), cet événement a non seulement célébré le leadership féminin mais a également stimulé une discussion enrichissante sur son rôle crucial dans l’avenir de la gestion. Il a offert une opportunité inestimable de réseautage et d’échange d’idées, marquant ainsi les esprits de tous les participants.
L’urbaniste et géographe Serge Filion propose un compte rendu éclairant du livre de l’architecte et urbaniste François Racine, professeur au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, et de ses collaborateurs. Un ouvrage pertinent à consulter souligne le résumé de l’ouvrage. « Pourquoi ne pas en tirer ainsi des enseignements utiles afin de nourrir le travail de planification, de conception et de gestion de la qualité et de l’intégrité de notre environnement construit ? »
Enfin un ouvrage sérieux emballant traitant de la nécessaire relation de connaissances entre les milieux d’accueil et les projets d’architecture et d’urbanisme contemporains à l’ère du développement durable et de l’utilisation raisonnable du territoire, une contribution essentielle à la bonne gestion de nos paysages.
Un livre qui fera école en raison du rapprochement qu’il fait entre l’histoire nationale, le respect des patrimoines naturels et culturels identitaires indispensables au développement futur du Québec et la gouvernance actuelle et future de nos établissements humains.
Que dire de l’impact appréhendé de la lutte aux changements climatiques, puisqu’il faudra nécessairement redéployer la localisation des nouveaux projets immobiliers urbains vers les sites vacants ou sous-utilisés du bâti existant sans risque de le balafrer irrémédiablement ? L’étalement zéro que nous recherchons depuis longtemps et que nous devrions atteindre d’ici 2050 (trop loin, trop tard) ne sera possible qu’à cette condition.
L’urbanisme des cœurs de villes et villages devra être revu de fond en comble. Il est temps de rappeler que le succès actuel et pérenne d’un nouveau projet d’aménagement devrait être résolument et simplement sa capacité de s’intégrer harmonieusement dans son milieu d’accueil, qu’il soit naturel, agricole ou urbain. C’est simple, efficace et surtout universel en ce sens qu’il fait de l’urbaniste le médecin de la ville. Hier appelé le mouvement « Ville et village en santé », aujourd’hui devenu « La santé durable », laquelle dépend encore et de plus en plus de notre génétique bien sûr, mais aussi et surtout si nous voulons la conserver longtemps, des facteurs suivants sur lequel nous avons du pouvoir : l’alimentation, l’exercice physique et mental, le milieu de vie sain (nature, environnement, propreté, beauté…). Là-dessus, urbanistes et médecins démontrent aujourd’hui leur volonté respective de travailler ensemble pour le bien commun.
Illustration de gauche – Formation de l’agglomération de Montréal. De bas en haut : 1- Bourg d’origine (Vieux-Montréal). – 2- Formation des premiers faubourgs à l’est, à l’ouest et au nord du bourg primitif. – 3- Émergence du tissu suburbain avec la formation de la banlieue-jardin de Mont-Royal. – Source : Adapté de Charney et al. (1990) ; Marsan (1983)
Illustration de droite – Analyse diachronique de la formation du bourg. De bas en haut : 1- Établissement du premier bourg en 1685. – 2- Le bourg fortifié, ses places publiques, ses institutions, ses jardins et ses maisons de bourg en 1725. – 3- Démantèlement des fortifications et nouveaux parcours d’implantation du bâti en 1815. – Source : Samir Ziani
Une référence indispensable
Le livre de François Racine et de ses collaborateurs fait époque en corrigeant certaines lacunes graves dans nos modes d’intervention sur les tissus urbains et villageois hérités d’une longue maturation au cours de notre histoire. Et que dire des interventions impromptues en milieu naturel, lesquelles ont pris des milliers d’années à parvenir à leur état d’équilibre comme les marécages, les forêts anciennes et les paysages ruraux, ceux-là datant seulement de quelques siècles ?
Ce bouquin des Presses de l’Université du Québec nous l’avons parcouru avec lenteur et plaisir, pour en comprendre la ligne éditoriale raffinée et déterminante dans notre longue marche vers des paysages et des milieux de vie québécois réussis d’ici la fin du présent siècle.
L’urbanisme est non seulement la science du temps long, mais aussi et surtout une discipline beaucoup plus compliquée à gérer dans une société démocratique que dans une société autoritaire, en raison des consultations publiques et des débats nécessaires qu’elles suscitent. Cela explique aussi le temps long.
Le nombre imposant de collaborateurs qui ont participé à cette grande aventure à la fois culturelle et scientifique milite en faveur d’en faire un ouvrage de référence auprès de tous les professionnels et administrateurs impliqués dans la gestion quotidienne et à long terme de la fabrication toujours plus raffinée de nos milieux de vie. Un projet complexe, emballant, rentable pour toute la société.
La donne a changé avec les changements climatiques. Nous avons maintenant 50 ans pour guérir et embellir nos territoires en les parachevant plutôt qu’en les étalant. Nous osons conclure notre propos par un reproche quant à notre goût effréné pour le court terme. La démocratie municipale demeurera encore longtemps notre meilleur frein à la bêtise par la sage utilisation des offices de consultation publique concernant les modifications importantes au cadre réglementaire. L’urbanisme demeurera la science du temps long, de la prudence, mais aussi de l’audace et de la vision du futur que nous désirons pour le territoire que nous voulons ensemble continuer de gérer et de protéger pour les prochaines générations.
Exemples de variantes de la maison de faubourg à toit mansardé.
1-2-3 Variante de position relative sur parcelle d’angle, faubourg Saint-Sauveur, Québec. 4- Variante diatopique de type de maison mansardée à Baie-Saint-Paul. – Photos : Pierre Gauthier
Merci à François Racine et ses collaborateurs François Dufaux, Pierre Gauthier, Daniel Lacroix, Pierre Larochelle, Philippe Lupien, Geneviève Vachon et Robert Verret d’avoir réussi rigoureusement à produire ensemble cet ouvrage pour réguler nos processus quotidiens d’entretien et de transformation de nos paysages culturels et de rendre tous les nouveaux projets de développement acceptables, voire exemplaires. C’est cela l’insertion harmonieuse de nouveaux projets d’aménagement ou de rénovations majeures des cadres de vie habités de nos territoires dans le respect intégral de la nature, des paysages déjà humanisés et du cadre bâti ayant un sens historique et patrimonial qui en fait un lieu unique au monde. Milieu de vie et qualité de vie vont de pair ! Un enjeu de santé publique et de bonheur.
Un souffle d’espoir à poursuivre absolument
Voilà bien l’un des meilleurs ouvrages que j’aie reçus depuis longtemps sur la façon de choisir et de concevoir les projets de construction et de réaménagement de l’espace urbain hérités de nos prédécesseurs, en les magnifiant plutôt qu’en les enlaidissant. Comme pour une opération chirurgicale de greffe de nouvel organe chez un patient en médecine, les urbanistes doivent monter un dossier rigoureux sur la génétique urbaine, ses caractéristiques essentielles et son état de santé général. L’écosystème urbain âgé résulte d’un équilibre entre ces parties. Vaut mieux dans de telles opérations préserver l’équilibre fonctionnel et esthétique plutôt que de provoquer un phénomène de rejet qui à moyen ou long terme peut conduire à l’autodestruction d’un quartier. Enfin un ouvrage qui aide l’urbaniste municipal à se questionner sur l’origine et l’évolution du site d’accueil d’une opération urbaine afin d’obtenir les effets positifs espérés.
Ce document extrêmement bien conçu, fort documenté et facile à suivre dans son raisonnement devrait faire partie de l’arsenal des praticiens appelés à gérer la ville et son évolution dans le temps et dans l’espace. Vivement un exemplaire dans nos bibliothèques.
Ce n’est pas tout de construire la ville au bon endroit, encore faut-il y insérer harmonieusement les projets d’insertion dans le respect total des milieux d’accueil. Les nouvelles constructions viendront ainsi conforter les résidents du secteur et leur fierté concernant la valeur intrinsèque de leur milieu de vie. Ainsi ils voudront eux aussi participer à l’évolution positive de leur paysage immédiat et de leur milieu de vie en peaufinant leurs propriétés. Il y a urgence en la matière, car à l’ère du développement durable et de la lutte aux changements climatiques, refaire « la ville sur la ville » prend tout son sens. Un enjeu de société urgent, mais aussi très stimulant. Nous avons 50 ans pour imaginer, planifier et réussir ce grand chantier.
Illustration de gauche – Cadre bâti et espaces libres. 1- Masses bâties – 2- Réseau des espaces libres. – Source : Adapté de Charney et al. (1990)
Illustration de droite – Secteur de triplex dans le quartier Limoilou, Québec. – 1- Organisation du tissu selon une trame d’îlots rectangulaires avec ruelle en H. – 2- Triplex mitoyens et logements à plan rectangulaire et à plan en L. – Source : Després et al. (2014)
Les conséquences négatives du réchauffement climatique sont non seulement à nos portes, mais déjà entrées dans la demeure. Pour effectuer ce virement à 180°, nous avons besoin du manuel d’instruction indispensable pour imaginer et coordonner des centaines de projets sensés de développement, de densification intelligente, de reconstruction des espaces vides et contaminés de nos quartiers existants en voie de parachèvement, de nouveaux modes de transport plus efficaces et beaucoup mieux intégrés aux trames urbaines. Voilà tout le sens de l’économie circulaire ; nos dépotoirs déjà surchargés seront soulagés.
D’abord l’ouvrage et son contenu
Ce livre est un compendium de connaissances scientifiques sur la genèse de l’empreinte des humains sur les paysages naturels, agricoles et culturels du territoire, quels que soient leur échelle et leur lieu. La géographie n’est-elle pas d’abord l’étude des relations bidirectionnelles entre l’homme et la nature selon les sociétés et les lieux considérés ? Comment mieux comprendre les milieux d’accueil de tout nouveau projet de développement afin de minimiser les impacts négatifs potentiels et de maximiser les impacts positifs pour l’ensemble des intervenants ? Un livre stimulant pour cette raison.
L’ouvrage constitue un cursus de connaissances théoriques et historiques sur l’évolution des villes et villages du Québec, tout en fournissant des exemples réussis d’interventions qui ont sensiblement amélioré le paysage et le fonctionnement de nos établissements humains. Inspirez largement de l’école italienne et des travaux québécois sur la morphogenèse des villes, le document qualifie la plupart des grands quartiers urbains réussis hérités de notre histoire. Il nous permet alors de magnifier de grands gestes volontaires d’aménagement qui caractérisent encore le paysage humanisé québécois.
Photos de gauche – Évolution de la typologie du bâti et de la forme urbaine dans le quartier des grands jardins, Montréal. – 1- La villa. – 2- La maison en rangée. – 3- l’architecture contemporaine hybride. – Photos : François Racine
Photos de droite – Évolution des types de bâtis à Sillery, Québec. – 1- Maison villageoise implantée à Bergeville. – 2- Pavillon de banlieue de la première génération de lotissement suburbain. 3- Pavillon de banlieue de la deuxième génération de lotissement suburbain intégrant le garage. – Photos : Robert Verret
Quelques exemples au fil du temps :
Le Trait carré de Charlesbourg conçu par l’intendant Jean Talon (aujourd’hui classé site historique patrimonial).
Le système d’établissement agricole en « rang d’habitat » (unique au Québec). Ils en existent plus de 10 000 et couvrent à peu près tout notre territoire agricole (selon Louis-Edmond Hamelin dans son ouvrage sur le Rang d’habitat) et aujourd’hui menacés par les regroupements des exploitations agricoles.
Le modèle des « townships » des Cantons de l’Est à la suite de l’implantation des loyalistes britanniques fuyant l’indépendance américaine.
Le Vieux-Québec historique classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985 et considéré comme un modèle universel et pérenne d’établissement humain réussi que l’on doit à deux régimes impériaux d’avant et d’après la conquête, protégé de nos jours par trois paliers de gouvernements (sur la liste des villes UNESCO du patrimoine mondial).
Le Vieux-Montréal issu aussi du fleurissement des affaires commerciales et industrielles de l’Angleterre avec son secteur de la finance et des banques.
L’arrivée de centaines de milliers de bungalows (après-guerre 1939-1945), le boom démographique à loger d’urgence, amplifié par l’état lamentable de l’habitat urbain des quartiers centraux à la suite des effets combinés de la crise économique des années 1930 et de l’effort de guerre.
On peine encore aujourd’hui à freiner cet éclatement des villes (étalement urbain), mais l’urgence d’agir est incontestable.
La prise de conscience généralisée face aux conséquences terrifiantes de nos comportements suicidaires face à la destruction des milieux naturels et agricoles (dans la ceinture maraîchère). De plus, la surconsommation effrénée de biens non essentiels et non durables, souvent peu utiles, et la croissance incontrôlable des coûts d’investissement et d’entretien des infrastructures requises par les modes d’aménagement en saute-mouton et de très faible densité sur des espaces considérables. Un poids économique, financier et environnemental énorme dont on mesure à peine les conséquences sur la gestion et le financement des villes en pleine crise nationale du logement.
L’absence jusqu’à tout récemment de vision claire et précise des mesures législatives à adopter pour maîtriser ces phénomènes d’éclatement des paysages. Vivement des orientations gouvernementales (PNA) revues et corrigées à l’intention des municipalités pour soutenir nos pratiques d’occupation des territoires. Vivement un retour aux sources de l’imagination en s’appuyant sur celle de la vision du bassin Grands Lacs/Saint-Laurent proposée par l’architecte Phil Enquist, associé au bureau de Chicago de SOM, responsable de la conception et de la planification urbaines.
S’inspirer des prescriptions de préservation et d’aménagement d’unités géographiques globales et cohérentes comme la vallée de la Loire dont tout le bassin versant de 280 km a été reconnu en 2000 Patrimoine mondial UNESCO.
Une occasion rêvée de remettre vraiment au goût du jour et au sommet des priorités la gestion raisonnable des patrimoines bâtis et aménagés accumulés au fil des siècles.
Exemple de séance de codesign pour l’aménagement d’un espace public. – 1- Précédents urbains, caractère désiré et usage. – 2- Séance de travail en équipe. – 3- Prototypage de la vision d’aménagement. – Photos : François Racine, Priscilla Ananian et Sinisha Brdar
Pour un état exemplaire
Remettre la gestion raisonnée de nos bâtiments d’exception aujourd’hui voués à l’abandon, à la destruction, à l’effondrement parce qu’ils sont généralement sans utilité autre qu’esthétique et encore. Nous réitérons notre suggestion maintes fois répétée de dresser une liste exhaustive de tous les ensembles patrimoniaux en mal de vocation à la Société québécoise des infrastructures (SQI) qui doit loger tous les services de l’État et de ses mandataires, et recommander d’y localiser ses nouveaux besoins d’espace. Autant d’occasions de création.
Ces lieux menacés se retrouvent généralement dans les centres-villes anciens, les cœurs de village, les rues principales, les zones industrielles et commerciales obsolètes, et même les terrains contaminés abandonnés à leur sort. Ils pourraient constituer ensemble des priorités d’intervention dans un plan d’action concerté pour la mise en œuvre rapide de tous ces projets.
Du diagnostic au plan d’action : conclusion générale
La commande est énorme et nous aurons besoin au Québec et au Canada d’un plan stratégique doté d’une vision claire face au désastre annoncé de l’inaction, et sur la seule façon d’y résister par une occupation plus raisonnable et généralisée des territoires nationaux. Surtout si l’on devait décider d’accepter des millions de nouveaux Canadiens d’ici la fin du siècle en provenance des pays surpeuplés, en proie à des crises politiques ou inondés massivement par le réchauffement de la Terre et la fonte des glaciers déjà entamés. Un phénomène qui pourrait provoquer de graves disparitions des meilleures terres agricoles situées dans les deltas des plus grands fleuves du monde (exemple du Bangladesh dans les deltas du Gange et du Brahmapoutre). Un problème mondial qui commande une action planétaire a commencé ici même dans chacun de nos pays d’accueil.
Une vision claire et un plan d’action efficace auxquels sont conviés Vivre en ville, les universités québécoises, Alliance Ariane, les ordres professionnels et conseils de ville, ministères provinciaux et fédéraux, les gens d’affaires regroupés, les banques et entreprises, et l’État pour superviser l’intérêt supérieur du Québec… Un dossier supra-partisan vers une coalition nationale et des ententes planétaires.
Prolongation de la période de dépôt des propositions au 25 mars 2024 Colloque de l’APERAU « Villes et territoires face à l'urgence climatique. Quelle transition socio-écologique ? » ______________________________________________________________________________________
Appel à communication
En 2024, les Rencontres Internationales en Urbanisme (RIU) de l'APERAU (Association pour la Promotion de l'Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme) se feront sous l'égide du Bureau Amériques de l'APERAU, lequel regroupe les trois1 écoles et département universitaires francophones québécois reconnus par l'APERAU. S'inscrivant dans la continuité des RIU de Bordeaux (2022) et Lausanne (2023), celles qui se tiendront au Québec en 2024 s'intéresseront plus particulièrement, mais non exclusivement, à la dimension sociale de la transition écologique. Ainsi, la question retenue pour présider aux débats se formulera comme suit: « Villes et territoires face à l'urgence climatique. Quelle transition socio-écologique ? »
Dire que la crise climatique mondiale questionne les pratiques d'aménagement du territoire et d'urbanisme est un euphémisme. La période actuelle est probablement celle où ces pratiques font l'objet d'intérêt comme jamais par toutes les parties prenantes de la société, et elles sont interrogées du simple citoyen aux représentants des plus hautes sphères de pouvoir, du local au mondial, en passant par le supra-local, le régional et le national. L’un des principes directeurs actuels s’organise autour du couple « adaptation / atténuation » face aux changements climatiques et à l'accentuation de leurs conséquences : il s’agit de voir comment l'urbanisme intègre désormais ces deux notions, mais notamment de mobiliser une approche plurielle des publics et de populations vulnérables concernées, inégales suivant les territoires, les degrés d'exposition, le genre, l'âge, le revenu…
Par ailleurs, un indicateur qui ne trompe pas pour illustrer l'effervescence que vit, par exemple, le domaine de l'urbanisme est celui de la floraison de nouveaux vocables sous lesquels se décline celui-ci. Un simple examen de ces vocables lors des communications présentées aux RIU de Bordeaux en 2022 et Lausanne en 2023 peut nous en convaincre. Ces vocables révèlent autant les craintes (urbanisme de crise, urbanisme de l'incertitude), les aspirations démocratiques et sociales (urbanisme participatif, urbanisme inclusif, urbanisme négocié, urbanisme en liberté), l'appel à la nature (urbanisme écologique, urbanisme végétal, urbanisme paysager, urbanisme du vivant) que les métaphores pour la définir (urbanisme tactique, urbanisme circulaire, urbanisme d'acupuncture) suscitées et suggérées par cette crise. Par ailleurs, de façon plus générale et plus globale, l'aménagement du territoire est actuellement perçu et reconnu comme étant au coeur des solutions, autres que technologiques, aux crises énergétique et écologique, notamment à travers la gestion des grands domaines d'intervention que sont l'habitat et le transport.
Par-delà la reconnaissance de l'urgence climatique, se posent à partir de ces vocables la nécessité de la transformation, de la réorganisation des villes et des territoires de façon plus durable, mais aussi celle du renouvellement des pratiques professionnelles, d'une formation et d'un Département d'études urbaines et touristiques (DEUT) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM); l'École d'urbanisme et d'architecture du paysage de l'Université de Montréal et l'École supérieure d'aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD) de l'Université Laval enseignement adéquats, des expertises qui leur sont rattachées et la nécessité, également, de la transmission de ces pratiques et de ces expertises au sein de la société.
Pour décortiquer, débattre et tirer des enseignements pour les pratiques professionnelles et plus largement nos pratiques sociales autour des enjeux et des défis de la crise climatique, les communications proposées pourront s'inscrire dans l'un des quatre axes thématiques suivants:
Fracture sociale et inégalités
Devant l’augmentation des inégalités entre et dans les diverses sociétés du monde et les fractures sociales que ces inégalités créent, comment associer l’action climatique à la lutte contre ces inégalités en passant par les pratiques socio-professionnelles relevant de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire ?
Migrations, accueil, politiques publiques.
Genre, urbanisme et transition écologique.
Habitat, mobilité, culture : vers une ville plus inclusive ?
Durabilité et sobriété
La transition énergétique et la transition écologique sont centrales dans la lutte aux changements climatiques. Quelles sont les formations, les expertises, les connaissances qu’il faudra développer dans l’avenir pour que l’urbanisme et l’aménagement du territoire contribuent à atteindre les objectifs d’un développement durable basé, notamment, sur une plus grande sobriété énergétique et foncière ?
Fonciers en transition : comment dépasser les débats sur l’artificialisation ?
Eau, énergie, déchets : quelles pratiques émergentes pour mieux gérer les ressources ?
Quels dialogues entre les sciences et quels rôles pour les expertises, quelle place pour l’action ?
Adaptation et attractivité des territoires
La crise climatique menace de plus en plus un grand nombre de territoires locaux et régionaux dans leur attractivité et leur développement, voire, dans certains cas, leur existence. Cette perspective oblige à repenser l’aménagement des territoires du point de vue des trois dimensions du développement (économique, sociale et environnementale), toutes en symbiose. Quelles sont les pratiques socio-professionnelles reliées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire qui sont à améliorer ou à inventer pour atteindre un développement territorial durable ?
Place de la nature (et renaturation) dans la ville.
Peut-on dépasser l’attractivité des territoires ?
À quoi (et comment) peuvent s’adapter les villes ?
La transition socio-écologique interpelle également la légitimité et la mobilisation autour des projets de développement à tous les niveaux de pouvoir. Les populations locales, les citoyens regardent et évaluent de plus en plus ces projets du point de vue de l’intégration des dimensions du développement durable. Leurs revendications, à ce titre, rejoignent la nécessité d’une gouvernance multi-niveaux plus opérationnelle. Quelles sont les pratiques socio-professionnelles qui sont à améliorer ou à inventer pour une gouvernance plus démocratique de la transition socio-écologique ?
Transitoire, temporaire, ordinaire : est-ce l’avenir de l’urbanisme ?
La participation est -elle un horizon indépassable ?
Vivre-ensemble : quels nouveaux récits mettre en commun ?
Participation
Tous les chercheurs en aménagement et urbanisme affiliés à un programme ou une institution universitaire, particulièrement ceux qui sont reconnus par l’APERAU, sont invités à proposer une communication. Ces propositions peuvent concerner l’ensemble des sujets en aménagement et urbanisme ou de disciplines connexes reliés au thème général du colloque et à un ou plusieurs de ses 4 axes thématiques spécifiques.
Le comité scientifique sélectionnera les communications à partir des résumés. La sélection sera opérée en tenant compte de la qualité et de l’intérêt des résumés, du thème traité et des spécificités de la recherche appliquée à l’aménagement et à l’urbanisme, ainsi que de la méthodologie développée dans la recherche.
Les communications doivent être calibrées pour une durée de 15 minutes. Elles présenteront le thème de la recherche, sa problématique et son ancrage dans l’actualité du thème général du colloque avec un ou plusieurs de ses 4 axes thématiques spécifiques, la méthodologie déployée lors de la recherche et les résultats obtenus.
Les résumés (500 mots) et les textes (8000 mots) des communications devront être accompagnés des informations suivantes : nom et prénom de l’auteur, adresse email, titre de la communication, nom de l’université d’appartenance et du département ou école ou institut ou laboratoire de recherche. Les résumés fournis sous forme de fichier informatique au format PDF doivent être envoyés à jean-philippe.meloche@umontreal.ca .
Date limite pour le dépôt des résumés des communications : 12 février 2024 (prolongation au 25 mars 2024)
Date de notification aux auteurs de l’acceptation ou du refus de leur proposition : 26 février 2024 (prolongation au 8 avril 2024)
Date limite pour le dépôt des textes de communication : 31 mai 2024 - facultatif
Date limite pour les inscriptions au colloque des RIU 2024 de l’APERAU : 31 mai 2024
À noter que le dépôt des textes de 8000 mots reliés aux communications n’est pas un prérequis pour faire une présentation au colloque. Toutefois, la soumission de ces textes est fortement encouragée en vue des projets de publication. En effet, les meilleures communications présentées au colloque avec texte soumis seront sélectionnées et leurs auteurs se verront proposer par les responsables du colloque de soumettre leur texte pour une des deux publications prévues découlant des activités du colloque, soit :
Un numéro spécial dans une revue avec comité de lecture, portant sur le thème du colloque et ses 4 axes thématiques;
Un ouvrage collectif publié chez un éditeur spécialisé dans les travaux universitaires.
Une quarantaine d’étudiantes et étudiants du bac en urbanisme ont imaginé différents scénarios d’aménagement afin de revitaliser le centre-ville de Waterloo, en Estrie, dans le cadre de la Charrette en urbanisme. L’événement avait lieu du 23 au 25 février dernier dans la municipalité située à mi-chemin entre Granby et Magog.
Cette compétition d’urbanisme se déroule chaque année dans une collectivité québécoise mystère, qui est révélée aux étudiantes et étudiants le matin même du début de l’épreuve. «La première édition de la Charrette remonte à 2006. Il s’agit d’une activité organisée par l’Association générale des étudiants en urbanisme de l’ESG-UQAM (AGEUR). Les étudiants participent s’ils le veulent, pendant leur temps libre», explique Marie-Jeanne Marion, vice-présidente aux affaires académiques de l’AGEUR.
Hébergés sur place, les aspirantes et aspirants urbanistes étaient regroupés en huit équipes qui devaient imaginer des aménagements urbains en tenant compte des attraits et des faiblesses identifiés dans le plan de revitalisation du centre-ville adopté par la municipalité en 2020. Ils étaient accompagnés du chargé de cours du Département d’études urbaines et touristiques Mikael St-Pierre.
Une présentation publique des projets a clôturé l’événement à l’hôtel de ville de Waterloo en présence d’élus municipaux et de citoyens. Un jury, composé d’un représentant de la firme d’urbanisme Fahey, du maire de Waterloo, Jean-Marie Lachapelle, de trois élus municipaux et d’un membre du comité consultatif en environnement de la ville, a évalué les projets. Des bourses de 2000, 1500 et 500 dollars ont été attribuées aux équipes s’étant le plus démarquées par les firmes BC2, Rayside Labossière et L’atelier urbain.
La première place a été obtenue par l’équipe Collectif composée de Gabriel Stein, Clémence Ménard, Geneviève Asselin, Léane Maheux et Édouard Murdoch. L’équipe s’est démarquée par sa proposition de création d’un réseau de parcs et d’espaces publics et l’aménagement d’une plage en bordure du lac, en plus de présenter de superbes modélisations 3D.
La deuxième place a été octroyée à l’équipe Émergence composée de Lorry Bisson, Emma Bisson, Jérémie Vincent-Rochette, Vincent Briand et Suzie Fortin. Le jury a apprécié leurs idées abouties et diversifiées, notamment leur analyse financière et leur phasage réalistes, en plus de souligner leur impressionnante maîtrise des règlements en vigueur lorsqu’ils et elles furent questionnés à cet effet.
La troisième place a été attribuée à l’équipe Labbs composée de Laurent Fortier, Arnaud Bélanger, Brigitte Landry, Sandra Nkankeu Ngayo et Brandon Lloyd, pour leurs idées de boardwalk et de trame bleue.
«Cette compétition tombe à point, alors que nous sommes en révision de notre plan d’urbanisme. Tout comme nous à la municipalité, les Waterloises et les Waterlois rêvent d’un centre-ville revitalisé, attrayant et vivant. Nous avions hâte de découvrir les idées et les solutions des étudiants. La Ville pourrait éventuellement s’en inspirer pour changer le visage du centre-ville», a déclaré le maire Jean-Marie Lachapelle.
La Charrette en urbanisme représente une occasion pour les étudiantes et étudiants d’appliquer leurs apprentissages dans le cadre d’un mandat réel. Le but de la compétition est de créer des projets innovants, durables et créatifs qui seront bénéfiques pour la communauté d’accueil.
Une compétition pour imaginer le futur centre-ville de Waterloo
Par Abdennour Edjekouane
Ce weekend, la Ville de Waterloo sera le théâtre d’une compétition d’urbanisme d’envergure impliquant une quarantaine d’étudiants au baccalauréat en urbanisme de l’UQAM. Ces jeunes étudiants participent à la Charrette en urbanisme, une compétition annuelle qui se déroule dans une collectivité québécoise et qui vise à stimuler la création de projets innovants, durables et créatifs bénéfiques pour la collectivité d’accueil.
Hébergés au prestigieux Manoir Maplewood, les futurs urbanistes sont répartis en équipes, où ils auront trois jours pour concevoir des aménagements urbains novateurs visant à revitaliser le centre-ville de Waterloo. Le défi consiste à intégrer les éléments du plan de revitalisation du centre-ville adopté par la municipalité en 2020, en tenant compte des attraits et des faiblesses identifiés.
Au terme de ce weekend intensif de réflexion urbaine, les participants auront l’opportunité de présenter leurs propositions devant le public. Un jury, composé d’un représentant de la firme d’urbanisme Fahey, du maire de Waterloo, de trois élus municipaux et d’un membre du comité consultatif en environnement de la Ville, évaluera les projets. Les équipes les plus remarquables se verront attribuer des bourses en argent, témoignant ainsi de leur excellence dans la conception de projets urbanistiques innovants.
La présentation des projets, ouverte au public, se déroulera ce dimanche 25 février 2024, de 13h à 17h, à la salle du conseil de l’hôtel de ville de Waterloo (417, rue de la Cour). Il s’agit d’une occasion unique pour les citoyens de découvrir les idées créatives et les solutions proposées par les jeunes talents en urbanisme. « Cette compétition tombe à point, alors que nous sommes en révision de notre plan d’urbanisme. Tout comme nous à la municipalité, les Waterloises et les Waterlois rêvent d’un centre-ville revitalisé, attrayant et vivant. Nous avons hâte de découvrir les idées et les solutions des étudiants. La Ville pourrait éventuellement s’en inspirer pour changer le visage du centre-ville », a indiqué Jean-Marie Lachapelle, maire de Waterloo.
Rencontres doctorales en urbanisme | Montréal-Tours, 5 juin 2024
Appel à communication
Depuis 2010, l’APERAU organise des rencontres doctorales destinées à mettre en exergue les recherches en cours ou finalisées (à Brest en 2010, Constantine et Aix-en-Provence en 2011, Lausanne en 2012, Aix-en-Provence en 2013, Rennes en 2015, Bruxelles en 2016, Aix-en-Provence en 2017, Lille en 2018, Strasbourg en 2019, Tours en 2020, Bordeaux 2022, Lausanne 2023 et Montréal-Tours 2024).
Cette quatorzième édition, prévue le mercredi 5 juin 2024, ouvrira la 24ème édition des Rencontres Internationales en urbanisme de l’APERAU qui aura lieu du 4 juin au 7 juin à Montréal sur le thème « Villes et territoires face à l’urgence climatique. Quelle transition socio-écologique ? ».
Cette Rencontre Doctorale constitue une occasion pour les doctorants et doctorantes des laboratoires de recherche liés aux formations membres de l’APERAU de présenter leurs travaux, d’échanger entre eux mais également avec des enseignants-chercheurs et des professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement. Cette manifestation témoigne aussi de la vitalité du réseau APERAU dans le domaine de la recherche à travers la valorisation qui, depuis les neuf dernières éditions, lui est associée. Celle-ci prend la forme de numéros hors-série de la revue Urbia qui permettent de distinguer un ensemble d’articles sélectionnés par un comité scientifique international. Le numéro 10, issu de la journée de Lausanne sera publié en février 2024. Cette formule sera reconduite en 2024. Un comité scientifique international présidé par José Serrano, professeur à l’Université de Tours, organisera cette rencontre en collaboration avec le comité d’organisation local piloté par Sylvie Paré, professeure à l’UQAM, Naziha Benguergoura, doctorante à l’UQAM et Mohamed Saliou Camara, post-doctorant université de Tours,
Participation
Les doctorants et doctorantes de tous les laboratoires liés aux formations membres de l’APERAU Internationale, sont invités à proposer une communication. Ces propositions peuvent concerner l’ensemble des sujets de doctorat en aménagement et urbanisme ou de disciplines connexes ayant directement trait aux problématiques en aménagement et urbanisme.
Le comité scientifique sélectionnera les communications. La sélection sera opérée en tenant compte de la qualité et de l’intérêt des résumés, du thème traité et des spécificités de la recherche appliquée à l’aménagement et à l’urbanisme, ainsi que de la méthodologie développée dans la thèse.
Les communications devront être calibrées pour une durée de 15 minutes. Elles présenteront le thème de la thèse, sa problématique explicite et son ancrage dans l’actualité des questions scientifiques de l’urbanisme et de l’aménagement, sa méthodologie et les résultats attendus et/ou obtenus. Elles pourront être appuyées par un diaporama. Les rencontres seront organisées le 5 juin sur deux sites :
Rencontres internationales en urbanisme de l’APERAU Internationale Montréal-Québec, 4 juin au 7 juin 2024
Université du Québec à Montréal (8h-11h heure locale)
Université de Tours (14h-17h heure locale) Les doctorants sont invités à préciser sur quel site ils souhaitent faire leur présentation. Des moyens de communications digitaux relieront les deux sites. Le programme sera commun aux deux sites.
Consignes
Le comité scientifique de la rencontre doctorale souhaite recevoir des propositions de communications sous la forme d’un résumé qui devra respecter un format maximum de 2000 signes et sera accompagné des informations suivantes : nom et prénom de l’auteur, adresse e-mail, titre de la thèse, date de début de thèse, laboratoire d’accueil, université d’appartenance. Les résumés seront fournis sous forme de fichier informatique au format pdf. Ces résumés seront à déposer sur la plateforme https://doct- aperau2024.sciencesconf.org/
29 février 2024 : date-limite d’envoi du résumé des propositions de communication
Mi-mars 2024 : notification aux auteurs de l’acceptation ou du refus de leur proposition.
Mi-mai 2024 : date-limite d’envoi du texte de la communication (en respectant les consignes de la revue Urbia : https://www.unil.ch/files/live/sites/ouvdd/files/shared/URBIA/Consignes_d_e dition.pdf) Droits d’inscription : 1/ Les doctorants et doctorantes participant uniquement à la rencontre doctorale règleront un droit d’inscription de 20€ selon des modalités qui seront précisées. 2/ Les inscriptions à la rencontre doctorale se font sur le site : https://doct- aperau2024.sciencesconf.org/ 2/ Les doctorants et doctorantes qui souhaitent également participer aux RIU, règleront des droits d’inscription additionnels, selon des modalités qui seront précisées. 3/ La date limite d’inscription, quelle que soit la formule choisie (doctorales uniquement, ou doctorales + colloque) est fixée au 31 mai.
Le déplacement, l’hébergement et les repas (à l’exception de celui du mercredi midi) resteront à la charge des laboratoires ou des individus. Le comité local d’organisation suggèrera cependant des solutions d’hébergement et de restauration les moins onéreuses pour les intervenants.
Rencontres internationales en urbanisme de l’APERAU Internationale Montréal-Québec, 4 juin au 7 juin 2024
Trimestre Hiver 2024 | Professeur Van Troi Tran | Département d'études urbaines et touristiques
Le cours Goûts et analyses sensorielles a pour objectif de présenter diverses théories associées au goût et d’en comprendre les conséquences pratiques.
Sous cet angle, divers thèmes seront abordés, dont : la neurophysiologie du goût et les variations individuelles de sensibilité; la philosophie du goût; l'anthropologie des sens; l'interaction des sens dans l'expérience gastronomique; les goûts comme marqueurs culturels.
Les séances seront composées de présentations théoriques, de conférences, d’ateliers consacrés à l'analyse sensorielle de produits, et d’exercices pour l’étude socio culturelle du goût. Ce cours est contributoire au certificat en gestion et pratiques socioculturelles de la gastronomie et à la majeure en anthropologie du contemporain. Il peut être pertinent pour tout étudiant intéressé à développer des connaissances pratiques sur l’analyse gustative et sensorielle, et des connaissances théoriques sur des champs tels que l’anthropologie sensorielle, l’anthropologie du corps, la sociologie du goût, ou l’histoire de la gastronomie.
Anicinabezekwan est un livre communautaire à propos de l’héritage culinaire des Anicinabek de Lac Simon.
Des personnes de différentes générations y partagent leurs connaissances alimentaires en racontant un souvenir d’enfance ou encore en expliquant un repas qu’ils ont l’habitude de manger en famille.
L’ouvrage est le fruit d’une collaboration avec Laurence Hamel-Charest, actuellement postdoctorante financée par le CRSH et associée au département d'études urbaines et touristiques. L'ouvrage est associé au travail de thèse de doctorat en anthropologie de Mme Hamel-Charest qui porte sur les transformations de la culture alimentaire des membres de cette communauté anicinabe.
À l’ESG UQAM, on cultive la pensée critique et on développe les esprits uniques pour changer le cadre des affaires et l’adapter à de nouvelles réalités. On explore les idées alternatives. On se lève pour qu’elles s’élèvent. On transforme. On laisse l'individu prendre forme.